Brève présentation de l’université d’Abomey-Calavi

Fondée en 1970, l’Université d’Abomey calavi (UAC) est la principale institution d’enseignement supérieur au Bénin. Elle est située dans la commune d’Abomey-Calavi, près de Cotonou, la plus grande ville du pays. L’UAC est un établissement public qui offre une large gamme de programmes académiques dans divers domaines, allant des sciences humaines et sociales aux sciences exactes, en passant par les sciences de la santé, les sciences agricoles, les sciences juridiques et politiques, et les sciences économiques et de gestion.

L’université comprend plusieurs facultés, instituts et écoles, chacun spécialisé dans un domaine particulier. Ces facultés offrent des programmes de premier cycle, de deuxième cycle et de troisième cycle, permettant aux étudiants d’obtenir des diplômes allant de la licence au doctorat.

En plus de ses activités académiques, l’UAC s’engage également dans la recherche scientifique et le développement socio-économique du Bénin. Elle abrite plusieurs centres de recherche spécialisés dans des domaines tels que l’agriculture, la santé, l’environnement, et les sciences sociales. Ces centres contribuent à la production de connaissances et à la résolution des problèmes nationaux et régionaux. Toutefois, cet environnement éducatif est gravement compromis par une insalubrité inédite, laissant les étudiants dans des conditions désespérées.

L’insalubrité dans l’université d’Abomey-Calavi: Etat des lieux

L’insalubrité à l’Université d’Abomey-Calavi constitue un problème multifactoriel qui requiert une analyse approfondie des différentes dimensions impliquées. Cette question est cruciale car elle affecte non seulement l’aspect esthétique de l’environnement universitaire, mais aussi la santé et le bien-être des membres de la communauté universitaire. Les environs des quelques poubelles disponibles sont jonchés de déchets, illustrant de manière flagrante le manque de respect pour la propreté de ces lieux. Ce constat déplorable témoigne d’une négligence regrettable quant à l’importance de maintenir un environnement propre et ordonné. Plus préoccupant encore, certains étudiants adoptent des comportements indécents en se livrant à des actes d’exhibitionnisme, n’hésitant pas à uriner à proximité des salles de classe. Ces agissements, effectués sans aucune considération pour la décence ou la discrétion, révèlent une indifférence inquiétante aux regards potentiellement indiscrets des autres usagers de l’établissement . Notons que la présence de déchets non gérés adéquatement peut favoriser la prolifération de nuisibles et de maladies, créant ainsi un environnement peu propice à l’apprentissage et à la productivité.

Il est également crucial de mettre l’accent sur la question des infrastructures sanitaires sur le campus. La disponibilité et l’accessibilité de ces installations sont essentielles pour garantir un environnement sain et propice à l’apprentissage. Une gestion inadéquate, marquée par des fermetures inexpliquées ou des frais d’accès, ne fait qu’exacerber les problèmes de propreté et d’hygiène. Les toilettes, par exemple, sont des installations essentielles pour répondre aux besoins quotidiens des étudiants, du personnel et des visiteurs. Cependant, il arrive souvent qu’elles soient insuffisantes en nombre par rapport à l’affluence sur le campus, ou bien qu’elles soient mal entretenues, ce qui peut entraîner des problèmes d’hygiène et de santé publique. Le constat est d’autant plus frappant que les toilettes, soit inaccessibles en raison de fermetures inexpliquées, soit disponibles mais payantes, semblent pousser certains individus à aggraver la situation environnementale en refusant de s’acquitter des frais minimes de 25 francs pour y accéder. Cette situation paradoxale met en lumière une gestion défaillante des infrastructures sanitaires, qui, au lieu de promouvoir la propreté et l’hygiène, contribue à une dégradation encore plus marquée de l’environnement. De même, les installations de lavage des mains peuvent être inadéquates, ce qui limite la capacité des individus à maintenir des pratiques d’hygiène adéquates.Il est donc impératif que des mesures appropriées soient prises pour assurer que les toilettes soient non seulement accessibles à tous les étudiants, mais également maintenues dans un état irréprochable, afin de prévenir les comportements indésirables et de promouvoir le respect des lieux communs.

Il est primordial de considérer le rôle de la sensibilisation et de l’éducation dans la promotion de comportements responsables en matière d’hygiène et de gestion des déchets. En effet, une partie de la solution réside dans la sensibilisation accrue de la communauté universitaire sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain. Cela peut se faire à travers des campagnes de sensibilisation, des ateliers éducatifs et des programmes de volontariat visant à impliquer activement les étudiants et le personnel dans la promotion de l’hygiène et de la propreté sur le campus.

En somme, la question de l’insalubrité à l’Université d’Abomey-Calavi est complexe et nécessite une approche holistique qui tienne compte des différents aspects impliqués. En abordant les problèmes de gestion des déchets, d’infrastructures sanitaires et de sensibilisation, il est possible de créer un environnement universitaire plus propre, plus sain et plus propice à l’épanouissement académique et personnel de tous les membres de la communauté universitaire et plusieurs mouvements estudiantins œuvrent dans ce sens

Auteur: Zyad TOGONOU

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